Déprogrammation de traumatismes


Comment fonctionne le cerveau et ses deux hémisphères lors d’une déprogrammation de traumatismes ?

En l’absence de traumatisme

Le cerveau humain est partagé entre deux hémisphères cérébraux, deux structures quasiment symétriques et qui fonctionnent pourtant chacune de façon indépendante. Chaque hémisphère possède en effet ses propres spécificités : si l’hémisphère inconscient est plutôt tourné vers l’émotion et fonctionne alors avec une logique globale, l’hémisphère conscient quant à lui réfléchit de façon spécifique, et sera d’autant plus enclin à rechercher une solution rationnelle pour chaque problème.

Tout au long de la journée, des milliers d’informations sont captées par nos cinq sens : la vue, l’audition, la kinesthésie, l’olfactif et le gustatif (VAKOG). Ces informations sont immédiatement envoyées aux deux hémisphères cérébraux, qui les reçoivent chacun avec leur propre logique.

La nuit, pendant notre sommeil, les deux hémisphères s’échangent leurs propres comptes-rendus sur ces milliers d’informations via un ensemble de fibres nerveuses, appelé le corps calleux et reliant les deux hémisphères l’un à l’autre. La digestion de ces informations par le cerveau nous permet de nous réveiller au matin, plus fort et plus serein, mieux préparé à affronter la journée suivante.

Cette activité neuronale à travers le corps calleux peut s’observer facilement chez une personne endormie, dont les paupières closes semblent agitées par de petits mouvements : le cerveau est alors en pleine « digestion » des informations de la journée.

 

En présence d’un traumatisme

Comment se forme un traumatisme au niveau du cerveau ?

Un traumatisme est causé par un choc émotionnel trop lourd et négatif pour permettre un équilibre des deux hémisphères cérébraux. Dès lors, le processus est bloqué : l’émotion négative est jugée trop violente pour être intégrée, et le cerveau choisit de la stocker dans une région spécifique dénommée le limbique.

Pourtant, l’émotion négative est toujours présente. Même stockée dans le limbique, son action négative continue : elle continuera de réapparaître chez le patient à chaque fois qu’une situation identique à la situation d’origine ayant générée cette émotion se présentera.

Des réactions incomprises telles que « C’est plus fort que moi », « Je pleure sans cesse à chaque fois que je pense à … » ou encore « Je suis tétanisée chaque fois que … » résultent ainsi d’un traumatisme.

 

Comment agit la déprogrammation de traumatismes sur le cerveau ?

La déprogrammation de traumatismes permet au neurothérapeute de provoquer naturellement et mécaniquement la digestion de l’émotion négative, en faisant revivre au patient les évènements qui en sont à l’origine et en agissant de façon à effacer définitivement le traumatisme qui en a découlé.

Lors d’une déprogrammation, les stimuli réalisés par le neurothérapeute sur son patient permettent aux deux hémisphères de digérer les émotions ressenties par le patient, tandis que ce dernier revit son émotion négative. Le corps calleux transporte alors les informations d’un hémisphère à un autre, avant de finalement envoyer l’information principale au cerveau. Une prise de conscience s’effectue chez le patient, qui est alors délivré de son traumatisme. Ce dernier a été déprogrammé, il appartient désormais au passé.