Déprogrammation de traumatismes


Quel est le rôle du neurothérapeute dans la déprogrammation de traumatismes ?

De par l’importance de la charge émotionnelle qu’il suscite, un choc réclame souvent un moyen plus fort que le passage du temps pour en venir à bout. Pour effectuer une déprogrammation de traumatismes, un neurothérapeute utilise un protocole bien particulier.

Dans un premier temps, le neurothérapeute établit une communication et présente une série de tests inconscients ainsi qu’un questionnaire spécifique, afin de permettre à son patient de se souvenir de la scène initiale en lien avec le traumatisme.

Dans un second temps, le patient est placé en EMC (Etat Modifié de Conscience) afin de permettre au neurothérapeute de lui faire revivre cet évènement marquant. Dès que le patient commence à ressentir de nouveau les fortes émotions liées à l’évènement qui a causé par la suite le traumatisme, le thérapeute va effectuer une série de stimuli sous la forme de tapotements alternés sur les genoux, permettant aux hémisphères cérébraux d’échanger les informations nécessaires pour digérer ces émotions et les déprogrammer définitivement.

Une fois la séance terminée, le patient est alors détaché des émotions liées à l’évènement. Bien qu’il garde le souvenir de cette situation vécue, il est libéré de son emprise émotionnelle à vie, et des changements bénéfiques interviennent alors dans son quotidien.

Temps nécessaire entre deux traumatismes

Il est nécessaire de considérer que le temps est une notion importante dans tout processus de guérison. Afin d’assurer une déprogrammation efficace, une période d’attente de trois semaines devra être respectée avant la prochaine déprogrammation. Ce processus peut alors entraîner une déprogrammation naturelle, et par ricochet, la libération d’autres émotions négatives. En effet, le cerveau encode les informations, les programme, les déprogramme, et grâce à la nouvelle connexion, prend un nouveau chemin. Les émotions négatives s’imposant souvent comme complexes et nombreuses, il faut compter un minimum de trois séances pour vivre une bonne évolution de la déprogrammation du traumatismes. Ces trois séances permettent en outre au thérapeute d’avoir un retour sur l’évolution de son patient, ceci dans un désir de professionnalisme.

Informations

Age : à partir de 8 ans.
Contre-indications : femme enceinte, schizophrène, épileptique.
Durée : la durée de la première séance est de 3 heures. Les suivantes sont de 2 heures.

Précautions : pendant le déroulement de la séance, les yeux fermés, les mouvements oculaires se produisent comme durant les phases de sommeil. Pour cela, le port de lentilles est fortement déconseillé. Il est préférable de prévoir le nécessaire pour ôter les lentilles de contact durant le rendez-vous.